En 2010, le COGEPOMI a réinstauré le TAC pour le saumon (fixé à 10 dont 2 de plus de 75 cm) sur le bassin de l'Arques en même temps qu'il a fait interdire l'usage de la gaffe.
La règlementation établie par cet organisme au sein duquel sont représentés la fédération départementale (sensée défendre l'intérêt des pêcheurs de loisir), l'Onema et les pêcheurs professionnels en mer, impose toujours des contraintes aux pêcheurs de loisir alors que dans le même temps on ne fait rien pour empêcher le braconnage des pêcheurs amateurs qui tendent des filets sur l'estran dans les zones interdites ainsi que celui de certains professionnels qui ne respectent pas les distances à proximité des buses.
Puisque les migrateurs passent de l'eau douce au milieu marin et inversement, il semblerait logique que ce soit un service unique de surveillance et de garderie qui intervienne dans les deux milieux.
En attendant qu'on impose les mêmes règles à tous les pêcheurs (y compris la déclaration volontaire des captures de truites de mer et la déclaration obligatoire des captures de saumons), il ne semble pas souhaitable de continuer à participer à la déclaration volontaire des captures de truites de mer en eau douce.
Nous avons joué le jeu pendant de longues années (au vu des statistiques établies par l'Onema, les pêcheurs de l'Arques étaient de loin les meilleurs déclarants). Puisque notre avis ne semble pas intéresser les décideurs, ils devront faire sans nos déclarations!